Le Border Collie
La ferme de l'arbre madame possède 3 Border Collie du nom de Lilou, New et Lucky.
Ils sont tous trois utiliser en tant que chien de troupeaux, pour ramener les moutons lors de déplacements.

Origine

Le Border Collie est connu depuis le 17e siècle mais sa reconnaissance officielle n’est paradoxalement établie qu’au 20e siècle.
Il doit son nom à la région des Borders, entre l’Ecosse et l’Angleterre, où il fut utilisé jadis comme chien de berger.
Il est issu d’un croisement entre plusieurs races bergères comme le Bobtail ou le Bearded mais aussi de chiens de chasse comme le Pointer et le Setter. Il a l’âme d’un chien de travail, de chasse et de berger. Dans le temps, il servait à rassembler les troupeaux de moutons et à garder les fermes. Le standard de la race a été reconnu par la FCI en 1977.

Utilisation
Le Border Collie est un excellent chien de berger. Rassembler ce qui se disperse (comme un troupeau) est une véritable obsession. D’instinct, cette race protège sa famille au même titre que son territoire. Un bon dressage peut en faire un très bon animal de compagnie ou le mettre en tête de classement dans les compétitions d’agilité et/ou d’obéissance. Il a cependant tendance à être hyperactif. Il n’est ainsi pas aisé de calmer ses ardeurs et sa bougeotte.


La sélection du Border Collie pour le troupeau :

Quand on cherche un reproducteur il faut dans un premier temps regarder uniquement les qualités des chiens au travail. Puis il
faut regarder attentivement la famille de ces chiens, les frères et sœurs, les parents et les grands parents. Il faut plutôt éliminer les chiens qui sont le produit d’une lignée moyenne (ils ont un risque important de produire des chiens moyens). Il est aussi important de prendre en compte les défauts génétiques par ordre de gravité et en fonction de l’accouplement qui est souhaité. Il ne faut pas
s’arrêter aux hanches et aux yeux, il faut prendre en compte tous les défauts qui peuvent empêcher de bien utiliser les futurs chiots.
La grande difficulté est de
connaître
et d’estimer la gravité des défauts génétiques et de faire un choix cohérent par rapport aux qualités de travail qui peuvent être transmises. Il est aussi important de sélectionner les reproducteurs en fonction du travail que l’on
va demander au futur chiot. Il ne faut pas oublier que nous recherchons avant tout de bon chien de troupeau, et qu’il est presque impossible de produire sans défauts. Ce n’est pas simple de faire un choix tellement il y a de facteurs à prendre en compte, ce n’est pas forcément facile d’être objectif. C’est un choix qui est personnel qui doit être fait avec un maximum de conscience et de réalisme.




Le Patou ou Montagne des Pyrénées

La ferme de l'arbre madame possède une femelle Patou du nom de Plume. Actuellement âgée de 1 an & demi elle garde très bien le corps de ferme et ses animaux

Origine
Il fait partie du patrimoine montagnard. Utilisés en France jusqu'à la fin du XIXe siècle, il a peu à peu disparu de nos compagnes avec la raréfaction des grands prédateurs (ours, loups, lynx). Le retour naturel du loup dans le Mercantour et la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées centrales ont suscité un regain d'intérêt pour ce type de chien.

Utilisation 
Au contraire du chien de conduite, le rôle du chien de protection n'est pas de rassembler le troupeau mais de le protéger contre les attaques d'animaux sauvages et/ou chiens errants.
Marchant la plupart du temps en tête de troupeau, le chien inspecte le terrain avant l'arrivée des brebis puis crée, autour du troupeau, une zone de protection qui lui permet d'anticiper l'approche de tout intrus. 








Sa famille : les moutons
Né en bergerie, le chien entre très tôt en contact avec les moutons. La relation avec les brebis se fait ainsi de façon progressive et réciproque jusqu'à une totale acceptation.
Le chien de protection dort, vit et mange avec le troupeau.


Son arme : la dissuasion
Ces chiens ne sont pas des chiens d'attaque mais de dissuasion. De part leur présence et leur grande taille, ils découragent déjà de nombreuses agressions de prédateurs.
La première réaction du chien de protection est d'aboyer (pour avertir l'étranger de sa présence, pour alerter son berger et son troupeau). Dans le même temps, il s'interpose entre le troupeau et le ou les intrus.
Si ceux-ci ne tiennent pas compte de cet avertissement ou si le prédateur est réellement agressif, le chien peut alors aller jusqu'au contact physique.

 


                                                                                                                                                                               

 
 



Créer un site
Créer un site